DNA2 - Séquence Non-humain

Bonjour

Voici un résumé des quelques notes que j’ai pu prendre lors du premier cours de la Séquence « Non-Humain ».

Nous nous sommes déjà interrogé sur ce qu’était le « non-vivant »

Ce qui regroupait d’une certaine manière, toutes choses dépourvues de vie, tels que les pierres, les objets, les étoiles.

Toutefois, cette interprétation du ‹ ‹ vivant › › varie elle même selon les croyances.

En effet, dans l’animisme par exemple, il est dit que tous les êtres et toutes les choses matérielles ou non sont animés par des esprits.

Nous nous sommes ensuite intéressé au ‹ ‹ non-humain › ›.

À ce moment là, la question était plus complexe. Car soit nous pouvons dire qu’il s’agit de tout ce qui n’est pas un ‹ ‹ être humain › › ou soit tout ce qui n’a pas été modifié par l’homme.

Cela revient à questionner la notion du naturel. Question qui devient elle-même absurde lorsque l’on part du principe que l’homme est un produit de la nature.

Toute notre réflexion nous a mené au bio-art.

Ce dernier peut prendre la forme de simples représentations d’êtres organiques.

Tel que le Codex Séraphinianus de Luigi Serafin inventant tout un écosystème.

Codex-Seraphinianus-21

Le Xénomorph de Giger mêlant corps organique et mécanique.

giger

Ou le Cyclope d’Odilon Redon dont la monstruosité moyennement effrayante éloigne de la notion propre de l’être humain.

cyclops

Nous pouvons aussi parler de l’usage pur et simple du vivant.
Nous pouvons citez Ana Loura Cantera qui crée des machines pour offrir l’opportunité de se déplacer à des champignons comme dans son œuvre ‹ ‹ Cartographies Invisibles › ›.

ana-laura-cantera-02

Nous trouvons aussi Alba, le lapin vert fluorescent de Eduardo Klarc, autoproclamé ‹ ‹ artiste transgénique › ›
alba2

Ou encore Les Mixeurs-Aquariums de Marco Evaristti qui visait à laisser au spectateur le dilemme de vie ou de mort de poissons rouges.

poissons

Ces deux dernières œuvres soulèvent de lourdes questions étiques sur le droit que l’artiste porte sur la vie des êtres vivants.

Le Bio-Art peut aussi toucher à l’environnement lui même, au paysage.
Nous pouvons ici parler du Land Art tel que Spiral Jetty de Robert Smithson.

gran

Mais il peut aussi s’agir de la reproductions de ‹ ‹ systèmes › › comme on peut le voir avec de nombreuses œuvres de Hans Haacke.
Citons par exemple Condensation Cube ou Wide White Flow qui usent de divers éléments naturels et des lois naturelles de la physique.

condensation%20cube

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Voilà, ce n’est pas grand chose, mais j’ai toutefois tenté d’apporter un maximum des références que l’on a pu solliciter en cours tout en tentant de les regrouper.

Je me permets d’ajouter quelques références suite à la demande d’Hervé du coup ! (merci Marie d’avoir initier le post.)

Hors des références que j’avais aussi noté et que Marie a déjà ajouter, voici :

Le vase de Tomáš Gabzdil Libertíny « The Honeycomb vase »
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Karl Sims et ces « Evolved Virtual Creatures », vidéo en lien ici https://www.youtube.com/watch?v=JBgG_VSP7f8

L’écrit de Francis Bacon sur la « Seconde Nature »

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Voici également un des hymens créer par Julia Reodica :

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The HymNext Hymen Project

L’art bactérial de Maria Peñil Cobo et du docteur Mehmet Berkmen :

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Bio-scapes-I

et permettez moi de reparler de Stelarc et de ses membres artificiels :

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Third Hand

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