Importée
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Hello tout le monde !
Mon nom est dans le sujet alors j’vais pas le répéter parce que voilà, pour ceux qui m’connaissent pas (trop) j’ai 21 ans, et je suis donc en mobilité à l’Université Laval, à Québec dans Québec au Canada (oui ok ça aussi c’était écrit dans le titre), dans le baccalauréat en Arts Visuels et Médiatiques. Dans le niveau d’étude c’est l’équivalent d’un DNAP, et finalement les pratiques et cours ne sont pas loin de ceux de l’EESI.
C’est déjà la 4ème semaine de cours et ça fait déjà un mois que je suis arrivée ici, et c’est franchement cool. J’ai trois cours (oui oui, faut pas abuser hein), Arts Visuels Actuels (en gros c’est des cours d’art contemporain mais à Québec ils disent pas contemporain ils disent Actuel, spécificité d’ici), le Photographique (c’est la photo et tout ce qui tourne autour) et Atelier (qui correspond à nos temps de recherches personnelles ici mais qu’on présente quand même à nos bilans).
Comme ça ça n’a pas l’air très chargé (bon c’est vrai ça l’est pas tant que ça), mais chaque cours dure 3 heures, ce qui est très dense, mis à part le “cours” d’atelier, qui est en fait assez libre puisqu’on n’a pas de profs pour nous superviser, on nous a attribués des espaces de travail dans lesquels on peut se rendre quand on le souhaite, il faut juste qu’on soit présent une semaine sur deux pour un rendez-vous d’une vingtaine de minutes avec le professeur qu’on a choisit comme superviseur au début de la session (c’est comme ça que sont appelés les semestres).
Les cours sont hyper intéressants, et j’avoue que ça me fait très plaisir d’entendre parler d’ethnocentrisme de l’Histoire de l’Art, il y a un regard plus critique, et ma prof d’Arts Actuels étant féministe, on parle de choses extrêmement intéressantes que je n’ai pas énormément vues abordées dans les cours d’Histoire de l’Art auxquels j’ai pu assister pendant 5-6 ans.
Mis à part ça, l’intégration n’est pas forcément la plus facile, tous les cours étant mélangés entre différents programmes et années, ce qui fait qu’il est quasi impossible de savoir s’il y a des nouveaux ou des personnes en échange (coucou moi). Tout le monde a l’air de se connaître et les cours sont très magistraux, du coup difficile de discuter, mais c’est une question de temps je pense. Par contre, ceux auxquels j’ai pu parler sont vraiment très gentils et agréables !
Et sinon, Québec est vraiment une jolie ville (plus polluée que Poitiers, je dois l’avouer), qui bouge beaucoup, avec des panneaux assez drôles 
et contrairement à ce que tout le monde semble penser, non il ne fait pas froid (pas encore, on s’entend) ! Pour donner un exemple tout simple, de jeudi/vendredi à lundi, on a eu droit à des températures de 30-35° ressentis 40-41°, horrible.
(oui, ceci est une preuve pour les sceptiques). Eeeeeet aujourd’hui on est jeudi et en effet, il fait plus frais, beaucoup plus frais même, on est plutôt à 17° ressentis 17°. L’été indien quoi.
Ca commence à faire beaucoup à lire alors j’vous dit à plus pour de nouvelles aventures 
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Ah et désolée s’il y a des fautes, mais très sincèrement j’ai le flemme de relire ce pavé énorme.
Salut tout le monde !
Ca fait un petit moment que je n’avais pas écrit ici, du coup voilà des nouvelles.
J’suis actuellement à la fin de ma semaine de lecture, c’est en gros une semaine où on n’a aucun cours pour travailler plus tranquillement (ou se reposer. Mais faut pas le dire trop fort) qui arrive au milieu de la session vu qu’il n’y a pas de vacances de septembre à décembre. J’avais prévu d’aller me balader en dehors de Québec, mais entre la pluie glaciale et le travail à faire, j’n’ai finalement pas eu le temps. Certains profs profitent du fait qu’on ait cette semaine de libre pour nous donner des examens la semaine d’après, ou des rendus de projets.
Niveau travaux, j’avance pas trop mal, j’ai quelques projets en cours, d’autres qui ne demandent qu’à être entamés, et je réfléchis beaucoup à ce que je veux aborder, et comment, etc, vu qu’il faut bien préparer ce sujet de mémoire à un moment donné.
Sinon, vu que j’ai des cours de photos qui reprennent les bases, je dois rendre des projets avec sujet, et une chose est sûre, j’suis pas vraiment bonne en photo mais j’m’éclate à faire les retouches. J’ai d’ailleurs eu ma première note avec le premier rendu de projet, qui est plutôt bonne, on parle en pourcentage ici et j’en ai eu 87. Ca fait aussi un B+, ou encore 17.4/20, donc j’dois dire que j’suis plutôt contente. Évidemment, les photos à rendre doivent être imprimées, et même si on le fait au sein de l’école, ça n’est pas gratuit, bien que le prix ne soit pas non plus excessif.
J’ai aussi eu mon premier examen en Arts Visuels Actuels, qui n’était pas vraiment compliqué, puisque nous avions droit à nos notes et qu’il n’y avait absolument aucune question piège. C’était vraiment histoire de voir si on avait écouté le cours.
Quant au cours d’atelier, on a eu notre premier “rapport d’étape”, qui consistait en un document à rendre qui fait compte de l’avancement de notre travail, nos références, etc. ainsi qu’un tour dans les ateliers de tous les élèves sur la journée, où chacun.e présente ses travaux aux autres et à la prof. C’est un peu une préparation à l’équivalent du bilan, qui ici se passe de cette manière, l.e.a prof qui nous suit ainsi que tous les autres élèves, et où nous ne présentons qu’un seul de nos travaux (mis à part s’il s’agit d’une série, là on présente une série), ou alors des travaux qui sont tous liés.C’est donc assez différent de ce qu’on connait à l’EESI. On nous demande aussi moins d’explications vis-à-vis de nos travaux, de justification, etc.
Au niveau de projets plus personnels, je suis plutôt contente de moi car cette année j’ai réussi à démarrer et terminer l’inktober, et j’n’aurai jamais cru aller jusqu’au bout. Pour ceux qui sont intéressés, je les poste sur mon instagram, mais j’vous préviens, ils ne sont pas forcément très SFW ahaha.J’poste aussi quelques photos du Canada, mais c’est plus rare.
J’ai aussi envie de travailler sur des projets de pins, prints et stickers pour ouvrir une petite boutique plus tard, ce qui pourrait occuper un peu de mon temps perso aussi.
Puis au niveau de la vie ici, je ne sais pas si c’est la conversion des devises qui me perturbe, mais elle me semble un peu moins cher qu’à Poitiers. Après, il ne faut bien sûr pas oublier les pourboires pour par exemple les coiffeurs.euses, serveurs.euses, tatoueurs.euses, etc, puisque le service n’est pas compris dans leur salaire ni dans les prix des achats. Mais même avec ceci, la vie me paraît un peu moins chère.
Les québécois sont toujours un peu surpris (et souvent rigolent) quand je ne commande qu’un demi au bar, ici la pinte c’est presque le format minimum, tout le monde en prend, et je dois faire parti des rares à demander s’ils servent en demi aussi vu le regard que me jette les barmans. Mais il faut l’avouer, les bières, qui sont faites la plupart dans des micro-brasseries du coin, sont vraiment bonnes.
Je parlais de tatoueurs.euses plus haut parce que oui, j’ai décidé d’avoir un petit souvenir qui ne partira jamais de ce voyage, et sincèrement, si vous passez au Québec et que vous voulez un tatouage, faites-le, c’est vraiment moins cher qu’en France. Taxes et pourboires compris.
Le temps commence doucement à se rafraîchir, je commence à me dire qu’il faut que je m’achète un blouson d’hiver, mais le temps change très vite ici, un jour tu peux mettre deux pulls une veste une écharpe un bonnet et avoir froid, puis le lendemain tu sors juste en pull et ça va. Apparemment le début de saison est vraiment doux, certaines années les premières tempêtes de neige se passent dès octobre, et pour l’instant aucune trace de neige ici. J’dois avouer que je suis un peu déçue, j’attends la neige comme une enfant.On m’a aussi expliqué que chaque année, deux jours sont réservés dans le calendrier scolaire afin de pouvoir fermer les écoles en cas de tempête de neige ou de températures trop froides pour sortir. Quand je dis froide, c’est qu’apparemment les ressentis -40° sont plus courant que ce qu’on croit, et que sortir par -40° ben… Non.
J’vais essayer de raconter ce voyage un peu plus souvent à partir de maintenant, et sur ce j’vous laisse !
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Juste un petit passage pour dire que CA Y EST, la première neige est là, c’est pas beaucoup mais punaise on se les pèle dehors maintenant.
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Bonjoooour !
Dans deux semaines (le 22 pour être très précise (mais deux semaines c’était déjà bien précis)) la session d’automne se termine à l’université Laval, avec la semaine du 18 banalisée pour que tous les examens puissent se passer. Mais, chanceuse que je suis, mes profs ne nous font pas d’examens cette semaine là, je serais donc en vacances vendredi soir.
Pour le cours d’Arts Visuels Actuels, nous allons avoir un examen écrit à faire chez nous, on va recevoir le sujet par mail mardi soir et on devra le rendre vendredi avant 15h, et en gros ça consistera à répondre à des questions sur le cours, avec l’aide du cours si on veut. L’idée, c’est de ne pas nous pénaliser si on a du mal à apprendre, mais être sûr qu’on a bien compris le cours.
En cours de photographie, nous devons rendre un projet carte blanche sur lequel nous travaillons “officiellement” depuis le début du mois de novembre. Le rendu, c’est donc des planches contact, un cours texte de concept, la maquette de notre accrochage, et un petit oral avec notre (vrai) accrochage mercredi midi. On va donc se partager une salle et présenter nos photographies imprimées. Pour ma part, j’ai plutôt choisi de faire de la projection, parce que ça correspond beaucoup plus à mon propos. Quand je l’ai annoncé au prof la semaine dernière, il y a eu un peu de détresse dans ses yeux, mais je crois que c’est parce qu’on venait de parler pendant une heure et demi d’impression et des meilleurs choix à faire selon notre type de projet, nos envies etc.
Pour la pratique d’atelier nous avons aussi un “examen”, et c’est ce qui se rapproche le plus de nos bilans. J’ai assisté à la moitié d’entre eux hier, et jeudi prochain, c’est l’autre moitié, et aussi le jour où je passe. Je dis proche de nos bilans, mais soyons honnêtes, c’est bien différent. Je m’explique :
Tout d’abord, il n’y a pas de jury de professeur.e.s. Non, il y a un.e professeur.e (celui.elle qui nous a suivi durant toute la session en atelier), et tous les élèves inscrits en atelier avec ce.tte professeur.e. Nous, on est une quinzaine, à vu d’oeil. Et tout le monde peut discuter avec nous durant la présentation, les élèves sont même poussé.e.s à poser des questions, réagir, dire comment ils auraient vu telle ou telle chose, ce qu’ils ont appréciés, etc.
Ensuite, l’espace. Nous n’avons pas une salle attribuée pour présenter nos travaux, on se débrouille un peu. Dans notre cas, la professeure a réservé 2 salles, mais nous pouvons nous arranger pour en investir d’autres, ou même rester dans nos ateliers. Quand il s’agit de grandes salles (type salle scéno à l’école), l’espace est partagé entre les élèves, on se débrouille entre nous. Puisqu’en général tout le monde est installé dès le début, ça permet à tout les élèves de suivre la déambulation et voir le travail des autres.
Pour ce qui est du temps, ça n’est vraiment pas long, on se donne 10 minutes par personne, qui dérivent souvent en 15 minutes, mais c’est au final peu par rapport à ce dont on nous a donné l’habitude à l’EESI.
Et enfin, la présentation et les travaux. Eh bien… On nous demande de présenter un projet terminé, un corpus de projets si on le souhaite. Hier, beaucoup avaient un seul projet, certains deux. Au niveau de la présentation, idem, du changement par rapport à nos habitudes. Sur les 7-8 personnes qui sont passées, aucun.e n’a donné de références, cité d’artistes, livres, etc. J’ai l’impression que ça n’est pas quelque chose qui est requis. Les explications sont bien souvent brèves, sans forcément chercher à pousser un concept. J’ai aussi entendu quelques projets être fait uniquement pour l’esthétique, sans raison de plus. Avouons-le, jamais on n’osera faire ça ici. C’est ce qui est bien je trouve, ici on peut faire quelque chose pour faire du beau, alors qu’il est couvent considéré comme un gros mot en France, et jamais suffisant pour porter un projet. C’est rafraichissant, et pour être entièrement honnête, je suis beaucoup moins stressée à l’idée de ce “bilan” qu’à l’idée de ceux que j’ai déjà passé. J’ai même décidé de prendre ce que je considèrerai comme un risque énorme ici, en présentant mon travail dans un espace entièrement vide à l’exception d’un QR code sur un mur (l’espace de mon atelier en l’occurence, que j’aurai vidé) qui mène à un de mes deux projets que je présente, l’autre étant un livret que je tiendrai moi-même tout le long de la présentation, mis à part au moment où je le ferai circuler.
Nous devrons aussi rendre (et là c’est vraiment différent d’en France), un bilan écrit qui comporte “à la fois des éléments de texte et des illustrations documentant le travail accompli et son processus d’élaboration”.
La semaine prochaine est donc assez chargée (et ce week-end aussi d’ailleurs) puisque je dois m’occuper de terminer mes retouches photos, écrire ces deux textes pour expliquer mes projets, gérer mes impressions, m’installer, vider mon atelier, préparer ma présentation, et aussi penser à dormir et me nourrir.
Sur ce, j’vous souhaite à tous.tes un bon week-end, une bonne semaine prochaine, et je repasserai probablement ici raconter comment s’est passée cette dernière semaine.
Finalement je repasse plus tôt parce que TEMPÊTE DE NEIGE.
Pour donner une idée au fond normalement il y a des montagnes. Dès qu’on sort, on mange de la neige, ça vole partout, c’est absolument super génial. Les routes sont couvertes de neige malgré toutes les voitures qui passent.
Et aussi :
Un joli ressenti -21°. Mais j’ai acheté une super veste et je ne le sens même pas ehe.
Sinon, par rapport au travail, j’ai avancé beaucoup plus vite que ce que je pensais, j’ai fait toutes mes retouches photos ce week-end, écrit mes textes hier, et aujourd’hui je me suis occupée de couper toutes mes impressions photos, relier mon livret et là je suis en train de vider mon atelier pour en faire un espace-temps clean vu que je compte présenter mes travaux dedans. C’est un peu triste, il ne reste plus grand chose dedans, c’est tout vide. J’ai tout de même laissé ceci parce que ma vie est une blague :
Mis à part ça, je devais avoir mon dernier cours d’Arts Visuels Actuels aujourd’hui, on allait parler de post-colonialisme et j’avais hâte, mais malheureusement TEMPÊTE DE NEIGE le cours est annulé. Non, en vrai, la prof est malade. Mais je suis vraiment trop heureuse de cette TEMPÊTE DE NEIGE alors j’aime la rappeler. Pour ce qui est du devoir (c’est important, quand même), rien ne change, elle nous l’envoie par mail et on doit le rendre vendredi avant 15h.
J’ai aussi un cours demain normalement, à 12h30, où je rends mes photos et les présente, et je saurai entre 6h30 et 10h30 le matin s’il est maintenu ou non. Ou si l’école est carrément fermée. On m’a dit que c’était possible, à cause de la tempête. J’espère que non.
Du love
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Je viens de voir que le clavier à prédictions de mon téléphone a dit que je voulais un espace-temps clean. C’est pas bien faux. Mais je me contenterai d’un espace pour jeudi.
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Petite update TEMPÊTE DE NEIGE parce que la situation a changé depuis ce midi.
Difficile de rendre compte sur les photos mais il y a vraiment beaucoup beaucoup de neige. Facilement les 40cm annoncés. Et bien sûr, ça tombe toujours, à voir comment ça avance d’ici demain.
J’ai enfin compris le sens de tempête de neige, on double le temps de nos trajets, tu peux à peine ouvrir les yeux à cause du vent et de la NEIGE qui décide de venir embrasser ton visage, et punaise ça brûle. J’adore, vraiment. C’est assez drôle parce qu’à côté de ça mon appli météo m’annonce “quelques flocons”. Peut-être qu’elle parle de ceux qui ne veulent pas s’approcher du visage des gens.
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Salut tout le monde !
Je viens écrire mon dernier post sur ce feed.
Depuis jeudi soir, j’ai officiellement terminé ma session à l’université Laval, et suis donc en vacances.
L’examen maison du cours d’Arts Visuels Actuels n’était pas compliqué, comme la prof nous l’avait expliqué, rien pour nous piéger, juste s’assurer qu’on avait compris le cours. Je vais devoir attendre d’avoir reçu mon bulletin (en FRANCE) pour m’assurer d’avoir réussi, mais je ne me fais pas de soucis.
Les rendus de photographie se sont passés dans une salle, nous sommes passés en deux groupes, formés grâce à la super technique du premier qui prend une place, de 11 (donc 22 élèves, eh oui je sais compter), en 3 heures pour la totalité, et dans une salle qui fait la taille de la salle scéno. Le premier groupe à eu 30 minutes pour s’installer, le deuxième 15. C’était TENDU. C’est d’ailleurs à ce moment là que je me suis félicitée de travailler avec le numérique et d’avoir choisi de vidéoprojeter mes images, les 15 minutes m’ont été tout juste suffisantes. Puisque je suis passée dans le deuxième groupe, j’ai décidé d’aller aider mes camarades du premier groupe à s’installer. Je n’ai eu le temps d’aider qu’une seule personne, mais vu sa réaction, l’entraide pour s’installer c’est pas commun, elle n’a pas arrêté de me remercier. En même temps, elle avait 6 photos immenses à installer, un niveau, et pas assez de mains, je ne pouvais pas la regarder faire sans l’aider. Mais je me suis rendue compte que beaucoup qui avaient fini de s’installer ou attendaient se contentaient de regarder la salle. L’entraide, c’est pas leur fort apparemment.
Quand les rendus ont commencés, on a vite vu qu’on devait, face à notre nombre, se contenter de 8 minutes pour présenter notre concept et discuter avec le professeur et les élèves, ce qui, encore une fois, est juste.
Mon rendu s’est plutôt bien passé, et j’en suis contente. J’avais un peu d’appréhension puisque je présentais du nu et était la seule, mais j’ai eu des retours positifs et ait su tenir mes positions quand il le fallait. J’ai fait un travail féministe, et ma plus grande récompense à donc été que trois filles de ma classe soient venues me voir à la fin de ma présentation pour me dire qu’elles avait adoré mon travail. Honnêtement, c’est ce qui m’a le plus touché et fait plaisir.
Le “bilan” de pratique d’atelier s’est lui aussi extrêmement bien passé, j’ai su avoir confiance en moi et mes projets, les présenter. J’avais finalement installés plusieurs QR codes au mur, et tout le monde a sorti son téléphone, ou pris l’iPad que j’avais emprunté à l’école, a discuté, posé des questions. Il y a eu un vrai moment d’échange, et ça m’a mise en confiance. A la fin, idem, certain.e.s que j’ai croisé mon complimenté sur mon travail, comme quoi il est beau et bien, intéressant, actuel, et ça me met énormément de baume au cœur. La professeure aussi m’a complimenté quand je l’ai croisé dans un couloir plus tard dans la journée, en déplorant que ma présentation n’ait pas pu durer plus longtemps car intéressante et nous faisant nous poser beaucoup de questions dont nous aimerions tous discuter. Autant vous dire que je suis heureuse.
J’avais aussi mentionné un papier à rendre, et contrairement à ce que je pensais, il a été facile à écrire, et j’ai même du me canaliser pour ne pas rendre quelque chose de beaucoup trop long.
En bilan de ce voyage, malgré toutes les choses négatives qui ont pu se passer (non, je n’en ai pas parlé, et non, je n’en parlerai pas ici), l’expérience n’en est que bénéfique, je repars grandie, et je pense, plus mature dans mes projets.
Maintenant, j’attends dimanche avec impatience puisque j’ai l’extrême chance que ma famille me rejoigne à Québec pour les fêtes, et de rentrer avec eux le 2 janvier. J’imagine donc qu’on se croisera tous (enfin, sauf ceux qui seront encore en mobilité) à l’école pour la rentrée en janvier !
J’vous souhaite de bonnes fêtes à tous
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