Je trouve intéressant de s’intéresser a cette image populaire, du pirate d’une part, qui est gravé dans nos imaginaire et celle plus récente du hacker, qui s’inscrit presque comme un mythe dans la culture geek.
Aaron swartz est un informaticien à l’origine de pas mal de trucs cools comme Reddit ou l’organisation creative commons. Ca à l’air d’être un personnage important dans le cybermilitantisme.
Question : Comment on peut définir le cybermilitantisme et quel est le lien avec les pirates informatiques?
Un paralèlle entre 2 dangers pour les pirates marins et informatiques, le scorbut en mer et le diabète. Coincidence étrange, les deux pourrissent les dents.
@Jeanbaptiste est-ce que tu peux faire le parallèle et nous trouver comment les pirates et les hackers sont représentés dans les cultures populaires/geek ?
J’ai pas tout suivi mais voila ce que j’ai noté:
“La piraterie désigne une forme de Banditisme pratiqué sur mer.” - Définition de Piraterie, Wikipédia
"Bandistisme désigne l’ensemble des actes criminels exécutés de façon organisée" - Définition de banditisme, Wikipédia.
Dans les deux cas, le piratage et le hacking, on à l’idée “D’organisation criminelle” au yeux de l’état, Ce qui implique des codes, des méthodes et signes distinctifs. Après le code des pirates de Bartholomew Roberts
=> L’idée global de l’Ethique des Hackers de Steven Levy:
“1.L’accès aux ordinateurs — ainsi que tout ce qui peut permettre de comprendre comment le monde fonctionne — doit être universel et sans limitations5. Il ne faut pas hésiter à se retrousser les manches pour surmonter les difficultés.
2.Toute information doit être libre. 3.Se méfier de l’autorité — encourager la décentralisation.
4.Les hackers doivent être jugés selon leurs hacks, et non selon de faux critères comme les diplômes, l’âge, l’origine ethnique ou le rang social.
5.On peut créer l’art et le beau à l’aide d’un ordinateur.
6.Les ordinateurs peuvent améliorer notre vie.”
Les hackers sont censé être des sortes de “Robin des bois” agissant pour la liberté. Ils sont vraiment semblables avec les Pirates qui représentait la liberté à leurs époque et que le peuple adorait.
@z.r Très bien, tu utilises Roberts, Levy, Robin des bois, est-ce que tu pourrais encore développer dans cette direction là (et te demander au-delà de la vision romancée si les peuples aiment vraiment les pirates). Et quand tu cites ce qui te semble pertinent (ce qui est très bien), peux-tu mettre le lien vers l’ensemble de l’article ou du site ?
@theoooooooooo Alors est-ce que tu pourrais refaire un post sur Aaron Swartz en regardant plus précisément dans quoi il était impliqué, ce qu’il défendait, ce qu’il représentait avant sa mort puis après, pourquoi exactement il s’est suicidé, histoire de faire une petite bio à ta façon de sa vie ?
quelle distinction entre white hats, grey hats et black hats :
white hats : hackers bien intentionnés, éthiques, leur boulot c’est d’assurer la sécurité informatique d’un organisme
ils s’opposent aux black hats qui sont des hackers mal intentionnés, utilisent le hack pour leur intérêts personnels
si j’ai bien compris les grey hats c’est des hackers à priori éthiques mais qui parfois se laissent avoir par le vice
edit : non en fait ils sont gentils mais ils demandent pas la permission pour entrer dans un système, ils le font et informent après
du coup j’ai trouvé ça sur wikipedia
et du coup “hats” c’est sans doute parce que les pirates ont des super chapeaux et qu’on associe les hackers au pirates
Je veux bien mais j’ai 32 pages à lire avant du coup
Vite fait ce que j’ai déjà compris : dans un espace où tout à été découvert (plus de continents à découvrir de zones inexplorées …) trouver des zones dans l’espace ou imaginaire (= les internets par ex) libres, c’est à dire invisible pour l’état, à occuper PROVISOIREMENT (c’est important)
Est ce qu’on serait pas en train de créer une zone autonome temporaire ?
1.Le partage de l’information est important et les pirates ont le devoir éthique de partager leurs expertises en partageant les infos du code source et en facilitant l’accès à l’information et aux ressources informatiques chaque fois que cela est possible.
Le hacking pour le plaisir et l’exploration est éthiquement OK tant que le cracker ne commet aucun vol, vandalisme ou violation de la confidentialité.
Bon alors je me suis renseigné sur les white bats, les grey bats et les black hats. On parle de pirate “éthique” pour les white hats ; j’suis pas forcément d’accord avec le terme, parce qu’il y a à mes yeux entre l’éthique et la légalité (un type qui sécurise, par ex, le réseau de la CIA agit-il pour le bien de tous ?)
Mais ça fait écho, pour moi, à l’âge d’or de la piraterie.
En gros, en white hat, on aurait un type comme Francis Blake, le “premier corsaire”, très talentueux mais au service de la Couronne d’Angleterre ; en somme, un homme utilisant des outils de base illégaux au service d’une puissance. En black hat, un mec violent comme François l’Olonnais, qui avait surtout pour but de bouffer de l’espagnol au petit dej ; il agissait de manière ciblée et destructrice, s’attaquant à un système en particulier. Et comme grey hat je sais pas trop, p’têt Henry Morgan qui a commencé comme corsaire puis est devenu pirate et a fondé une communauté autonome en Jamaïque ?
Mr. Robot est une série assez intéressante et singulière ; elle a pour personnage principal (Elliot) un individu solitaire et qui souffre de troubles d’anxiété. Elliot est informaticien le jour et hackeur la nuit, et semble vouloir connaitre les personnes uniquement en les “hackant” (ou en étant voyeur de toute leur vie privée diffusée sur internet).
Il est recruté par une société de hackeur, et la commence toute une aventure qui porte sur le renouveau d’une société remise à zéro grâce à l’informatique.
Les thématiques des “lack/Grey/White Hat” sont aussi présentes. Une explication détaillée de ce que c’est est présente dans mes sources. Mais pour faire simple ; il y a différents hackers. Tous ne sont pas mauvais, tous ne sont pas bons non plus. Certains œuvrent pour leur intérêts alors que d’autres tentent de faire bouger les choses à leurs manières. Et cette série illustre un peu les différences entre hackers, et c’est assez intéressant car pour la grande partie de la population, “hackers” est souvent associé à “voleur” et “destructeur”. Voire “Pourquoi on m’a DDOS ma partie de LoL?” (aha, blague de geek).
Les avis du grand publique sont souvent les mêmes ; “this is so good”. Mais pourquoi ? Déjà, elle est difficile d’accès car ce n’est pas une série de divertissement pure. Elle fait réfléchir. Si vous n’êtes pas attentif à ce que dit l’acteur vous allait vite être perdu. Cette série est une critique de la société et souvent les gens la compare à Fight Club, voire aux œuvres de George Orwell (de ce que j’ai lu). Cela pose le ton !
J’ai trouvé une phrase d’une critique assez simple mais qui résume très bien l’affaire: “cet univers sombre et pesant qui plane autour d’Elliot, ce hacker justicier, complétement schizo et junkie.”
Et je n’en lirai pas plus car je n’ai toujours pas fini la saison 1.
Mais c’est un bon exemple de la société moderne des hackers.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Mary_Read)
(https://en.wikipedia.org/wiki/Rachel_Wall)
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Ching_Shih)
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Dieu-le-veut)
